L’industrie de l’automobile marocaine

L’industrie de l’automobile marocaine en plein développement

Face à la crise de l’industrie automobile, les constructeurs cherchent à s’implanter dans les pays comme le Maroc où la main-d’œuvre est moins chère. En effet, les pays méditerranéens semblent plus intéressants tant pour les essais que pour la production de voitures. De plus, la proximité géographique du Maroc avec l’Europe et l’Afrique facilite l’exportation de véhicules et le transport de pièces. 

L’industrie automobile au Maroc ?

Rien qu’en 2021, malgré la pandémie, le Maroc comptabilise 403 000 véhicules produits. En 2022, ce chiffre est passé à 700 000 unités, tous constructeurs confondus. De plus en plus de constructeurs automobiles se tournent vers le pays alaouite pour délocaliser leur production. Le groupe Renault a été le premier constructeur français à s’implanter au Maroc, suivi du groupe Stellantis. Les groupes automobiles chinois s’intéressent également au potentiel de l’industrie automobile marocaine. 

Quelle voiture est produite au Maroc ?

Une grande partie de la production a été gérée dans l’usine du groupe Stellantis à Kenitra, près de Rabat depuis 2019. La chaîne de production marocaine du groupe Stellantis a déjà produit 200 000 véhicules. Avec la production de la Citroën Ami et de l’Opel Rocks-e, la capacité annuelle de l’usine sera portée à 400 000 véhicules. En ce qui concerne Renault, 474 840 Sandero, 320 078 Dokker et 193 181 Lodgy ont été assemblées dans l’usine de Tanger depuis 2012. Actuellement, environ 1 million de véhicules issus de l’Alliance Renault-Nissan sortent des usines marocaines. 

Quelle stratégie emploie le pays pour promouvoir ce secteur ?

Le Maroc encourage l’industrie automobile par le biais d’un soutien financier, de formations et de baux fonciers à prix avantageux. Le gouvernement prend aussi en charge une partie des coûts d’investissement FPI (Fonds de promotion des investissements). Le Maroc accorde le statut de zone franche avec une exonération totale de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés sur une période de cinq ans. Il existe également un soutien spécial pour les petites et moyennes entreprises (PME). Elles peuvent bénéficier de subventions allant jusqu’à 15 % par le biais du Fonds Hassan II pour le développement économique et social.

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