Le treizième mois, une pratique de plus en plus fréquente en France

Beaucoup d’entreprises en France offrent à ces employés ce privilège qu’est le treizième mois, quel que soit le domaine d’activité. Certains secteurs sont plus généreux tandis que d’autres sont assez méticuleux sur le calcul de ce gain. Aucune règle ne précise le mode de payement d’un treizième mois ce qui peut entraîner divers conflits.

Une prime dépendant de l’employeur

Le treizième mois, un type d’avantage des plus demandés. En effet, cet élément de rémunération ne se trouve nulle part dans le Code du travail, mais beaucoup choisissent de l’offrir sous certaines conditions. Aucune loi n’oblige l’employeur à verser cette gratification. Elle émane soit d’un contrat de travail soit d’une convention collective. L’indemnisation varie selon l’entreprise, si certaines le payent en deux fois, d’autres effectuent le versement en fin d’année ou au début de l’année suivante. Toutefois, il est conseillé de vérifier l’accord commun pour savoir si le treizième mois fait partie de vos avantages.

Un avantage profitable par tous

Quel que soit le type de contrat, tout employé peut bénéficier du treizième mois si cette pratique est en vigueur au sein de l’établissement. Le versement de cette prime se fait en fonction de l’ancienneté et du taux d’absentéisme, hormis les indemnités en cas d’arrêt maladie. Une seule absence peut avoir un impact sur cet avantage, voire même sa perte totale. Il est à noter qu’une rupture de contrat n’annule pas le treizième mois.

De nombreux litiges restent inévitables

Une incompréhension vis-à-vis de la convention collective entraîne le plus souvent de nombreux litiges. Le montant du treizième mois peut correspondre à votre salaire de base ou calculé selon votre assiduité dans l’entreprise. Les parties fixes et variables de votre revenu salarial sont toutes prises en compte. Ainsi, un salarié qui s’en va en Juin ne peut revendiquer sa prime correspondante à sa présence du début de l’année jusqu’en Juin. Cela ne l’empêche pas d’engager en cours d’année de l’obtenir. Quoi qu’il en soit, tout repose sur la convention collective.

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