Vous vous êtes sûrement demandé comment votre société était perçue par les clients et les partenaires. Dans ce cas, les marqueurs qualitatifs vont plutôt s’orienter vers « professionnalisme », « efficacité » et consorts. Mais votre entreprise ou votre marque est-elle « cool » ? C’est en effet sur ce curseur que les experts de Coolbrands basent leur classement afin de déterminer quelles marques sont considérées comme cool. Résultats de l’étude et explications de la coolitude, c’est par ici que ça se passe.

Quelles sont les marques cools ?

Comme nous l’évoquions en introduction, Coolbrands, un comité d’experts indépendant sur la question du cool (oui, ça existe), se penche depuis quelques années sur un curseur capital pour l’image de certaines marques mais trop souvent oublié par les professionnels. Pour ce faire, un classement des 20 marques les plus cools au monde est réalisé par le biais d’un sondage réalisé outre Manche.

Cette année, le gagnant n’est pas à proprement parler une surprise puisqu’il s’agit d’Apple qui malgré les derniers déboires bénéficie d’une image à la fois jeune, dynamique et amicale. Suivent Aston Martin, les voitures de luxe si chères à James Bond, et Nike, la célèbre marque à la virgule que nous ne présenterons pas.

Derrière ce trio de tête, on retrouve un peu de tout. Du luxe tout d’abord : Chanel (4^e), Dom Pérignon (8^e), Rolex (9^e), Ray Ban (12^e). On trouve également pas mal d’électronique et de web : Google (6^e), Youtube (7^e), Netflix (10^e), Instagram (14^e) ou encore Sony (18^e). Enfin, sondage britannique oblige, on trouve des marques étonnantes qui ont pignon sur rue chez les sujets de sa majesté sans forcément connaître le succès à l’étranger : le Glastonbury Festival (un festival indépendant du Somerset proposant concerts et autres arts du spectacle) se classe 5^e et Selfridges (une version britannique des Galeries Lafayette) se retrouve en 17^e position.

Mais que signifie être cool ?

C’est un élément difficile à définir et plus encore à quantifier. Le cool est une valeur plutôt floue que l’on pourrait définir comme à la fois décontracté, sympathique et génial. Bon exemple qui montre les limites du concept comme élément de marketing : un hippie des années 60 restera fatalement cool au même titre qu’un surfeur ou certains rappeurs.

Dans ce cadre, on aura tendance à qualifier le cool comme une image du bonheur qui est véhiculée par une génération entière. Mais cette image peut changer très rapidement. On prendra comme preuve la chute de Twitter qui sort du Top 20 malgré de bonnes positions dans les années précédentes.

Mais comment faire pour que votre marque soit cool ? Difficile à dire : on peut imaginer qu’Apple est considéré comme cool par ses produits tandis que Google qui se forge par ailleurs une image très « Big Brother » est cool par la manière d’envisager les conditions de travail. Mais c’est aussi une valeur qui touchera en particulier les jeunes, plus sensibles au cool. Si vous voulez vous forger une réputation cool, il ne vous reste plus qu’à faire table rase du passé et des costumes de travail et proposer une image dynamique, souriante et toujours décontractée.