C’est peut-être parce qu’il ne laisse pas de trace physique que le harcèlement moral n’est pas considéré comme une violence au sens propre du terme. Pourtant, des milliers de personnes en souffrent chaque année et perdent pied, certains allant jusqu’à se donner la mort. Pour bien se protéger contre ce fléau, encore faut-il savoir de quoi il retourne exactement et comment il est possible d’agir si vous en êtes victime.

Définition simple du harcèlement moral

Il s’agit d’un comportement répété qui porte atteinte à la dignité et aux droits du salarié, à sa santé ou à sa carrière. Ainsi, le salarié peut être mis de coté de façon ostentatoire par son supérieur ou faire l’objet de brimades publiques.

Il est à noter que le harcèlement moral au travail peut être constitué même en l’absence d’un lien hiérarchique entre la victime et le harceleur. De plus, il doit être distingué du harcèlement sexuel qui est un autre délit pouvant exister au travail.
La vie professionnelle est parfois le cadre d’un délit comme le harcèlement moral au travail. Homme comme femme en CDD ou CDI, il est important de connaître vos droits pour savoir comment se protéger contre le harcèlement moral.

Comment se protéger du harcèlement moral

En cas de harcèlement moral dans le cadre du travail, la victime doit immédiatement porter ces éléments délictuels à la connaissance d’un professionnel du droit comme TTLA Avocats. Il est à noter que le délai maximal de plainte est de 3 ans après les faits.

Si le salarié travaille dans le secteur privé le litige relèvera du conseil de prud’hommes, tandis que le tribunal administratif est compétent pour le secteur public. Le dossier pourra être fondé sur des preuves comme des mails, des témoignages de collègues ou une analyse de la carrière professionnelle. En cas de condamnation, le harceleur risque jusqu’à deux ans de prison ferme et 30 000 euros de dommages et intérêts pour la victime.