Votre collègue de travail est-il un Votre collègue est-il un psychopathe ?

Votre collègue est-il un psychopathe ?

Vous croyez que le psychopathe est forcément un individu violent qui n’hésite pas à jouer du couteau ou de la hache pour régler ses problèmes ? C’est que vous regardez trop de films ou de série : loin des Dexter et autres tueurs en série aperçus dans les films d’horreur, les psychopathes sont parmi nous et il y a de grandes chances que vous travailliez avec l’un d’entre eux. Apprenez à la reconnaître et à les comprendre pour pouvoir travailler dans les meilleures conditions.

 

Qu’est-ce qu’un psychopathe ?

Si l’on en croit les définitions sur le sujet, le psychopathe est une personne qui souffre d’un trouble de la personnalité qui se définit par un comportement asocial. Dans les faits, le psychopathe souffre d’un manque d’empathie vis-à-vis des autres : à savoir qu’il n’aura pas de remords si l’une de ses actions vous met dans une situation difficile tout en lui permettant de mener à bien son projet.

Il existe bien entendu plusieurs types de psychopathes et travailler avec l’un d’entre eux ne signifie pas pour autant qu’il cherchera à vous tuer. Par contre, n’attendez pas d’un tel individu une reconnaissance : il cherche avant toute chose sa propre réussite et va pour cela faire tout ce qui est en son pouvoir, quitte à écraser la concurrence.

Dans l’entreprise moderne, le psychopathe a trouvé un terrain de jeu à sa mesure : le système récompense ceux qui savent se mettre en avant en leur offrant reconnaissance et promotions quand bien même les compétences ne soient pas au rendez-vous (à ce sujet, le Principe de Peter est assez parlant). Il lui suffit ainsi de faire fi des scrupules qui habitent la plupart des travailleurs et d’user de sa meilleure arme, la manipulation.

On estime généralement que le psychopathe moyen cumule de nombreux facteurs qui, bien que mal vus par la société, s’avèrent particulièrement utiles dans le monde du travail : égocentrisme exacerbé, empathie inexistante et agressivité canalisée. Il devient donc le dirigeant « parfait » capable de mener une société au bout des objectifs fixés sans a priori sur le traitement du facteur humain.

Pour simplifier, les experts de la question ont tendance à faire remarquer que les individus psychopathes présentent généralement des réactions plus cognitives qu’émotionnelles vis-à-vis de ce qui les entoure. Pas forcément méchants donc, juste plus cérébraux.

 

Comment reconnaître et travailler avec un psychopathe ?

Il y a de grandes chances pour qu’un ou plusieurs de vos collègues se révèlent comme étant psychopathes. Il faut apprendre à reconnaitre les petits détails et savoir comment les gérer pour éviter de vous faire écraser par leur personnalité et leur mentalité.

Parmi les caractéristiques qui peuvent vous mettre sur la voie, une experte du comportement qui a travaillé sur la question avec le FBI, Lillian Glass, estime qu’il existe quelques points remarquables :

  • Ils semblent obsédés par le passé auquel ils font constamment référence, parlant au passé plutôt qu’au présent ;
  • Leurs besoins de base (nourriture, logement…) sont au cœur de leurs préoccupations, ce qui se traduit par une avalanche d’informations à ce sujet ;
  • Ils ont tendance à se contredire eux-mêmes sans forcément penser à mal. Il suffit de reformuler la question pour obtenir la vérité sur un point qui vous semble falsifié ;
  • Un psychopathe n’accepte pas les reproches, ils considèrent alors qu’ils sont victimes d’une injustice ou que la faute incombe à un autre collaborateur.

 

Travailler avec un tel individu n’est pas forcément évident. S’il s’agit d’un collègue, mieux vaut l’éviter et le laisser travailler à sa manière en évitant de rentrer dans les pièges qu’il pourrait vous tendre. Par contre, si votre supérieur répond à cette définition, il peut devenir intéressant de jouer sur le narcissisme évident de la personne par la flatterie pour le mettre de votre côté : en jouant avec les mêmes règles, les résultats sont souvent au rendez-vous.

C’est ce qui semble d’ailleurs indiquer que pour battre un psychopathe, il ne faut pas avoir peur de reprendre ses caractéristique à votre compte : sans-cœur avec les « inférieurs » et flagorneur avec ceux qui peuvent vous permettre de réaliser votre ascension. Ce qui pose une question effrayante au final : faut-il être psychopathe pour réussir dans la vie ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *