Femme allant au travail sur ses rollers

Aller au travail en roller

Tout d’abord, je tiens d’office à m’excuser pour les actifs qui vivent à la campagne et qui lisent ce billet : il s’adresse avant tout aux urbains de centre ville ou de banlieue qui pourront tenter l’expérience roller pour aller au travail. Partant de là, vous l’aurez compris, il s’agit de se poser la question du patin à roulettes comme moyen de transport régulier, voire quotidien. L’expérience vous tente mais il vous faut des arguments ? Ca tombe bien, ce n’est pas ce qui manque.

Un moyen de transport rapide et pratique

Il faut être honnête : le roller comme moyen de déplacement dispose de nombreux avantages qui en font une alternative aux classiques voitures, transports en commun et autres vélos. Mieux encore, il propose des opportunités offertes par les autres moyens de transport et s’ouvre à tous. Préparez vous à faire l’achat d’une paire de rollers pour femme ou pour homme dans peu de temps !

Le plus évident se retrouve dans la nature même du roller : sur ses patins, on se trouve à la croisée entre le piéton et le cycliste. On peut donc avoir des pointes de vitesse (jusqu’à 20 km/h pour les plus aguerris) et la possibilité de passer du trottoir à la chaussée sans problème. Le roller est en effet toléré sur les deux voies à condition de respecter les autres usagers.

Le roller permet également de gagner du temps sur les courts déplacements. Doubler les autos coincées dans les bouchons est toujours un régal. Ajoutez à cela la légèreté des rollers et vous pouvez anticiper l’intermodalité*. Si vous habitez en banlieue, chaussez vos rollers jusqu’au bus/RER/metro qui vous amènera près de votre lieu de travail sans avoir à prendre une grosse place comme pour le vélo. Idem une fois arrivé : on range les rollers sous le bureau et on en parle plus.

Dernier point non négligeable, à l’inverse de la voiture ou du scooter, le roller ne pollue pas et s’avère bon pour la santé puisqu’on fait travailler muscles et cœur au quotidien.

 

Quelques limites à anticiper

Il faut tout de même relativiser un peu, j’en conviens. Si le roller dispose de nombreux atouts pour séduire, encore faut-il maîtriser un minimum car les dangers de la ville guettent. Contrairement à la pratique sur des pistes pensées pour, la ville offre un terrain de jeu ardu entre trottoirs, barrières mais aussi les usagers qui ne prennent que rarement en compte le comportement d’une personne en roller. Préparez vous à esquiver les piétons qui changent de direction, les voitures qui doublent sans clignotant, le bichon qui tire sur sa laisse, le pigeon qui décolle au dernier moment… Oui, la ville peut devenir un enfer si on ne maîtrise pas sa monture.

Il faudra aussi prendre en compte les conditions climatiques qui peuvent vite rendre votre sortie calamiteuse si vous n’aviez pas anticipé qu’il pleuve au retour. Idem pour le fait que, comme toute activité physique, le roller peut faire transpirer et il n’est pas toujours possible de se laver au travail : pensez-y avant de faire l’expérience ou vous risquez de vous faire remarquer au bureau.

 

Et si le roller vous tente ou que vous voulez tenter l’expérience trottinette ou monocycle (si, si, certains le font), allez faire un tour sur le site de ZooRider, qui s’y connaît en déplacement urbain. Vous ne serez clairement pas déçus.

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