La start-up américaine Stripe va proposer un nouveau service : celui qui permet aux créateurs d’entreprise technologique du monde entier de démarrer leur start-up au pays de l’Oncle Sam. Elle vise à faciliter le lancement des projets des start-uppers.

Présentation de Stripe

Fondée en 2011 à San Francisco, Stripe veut contribuer à la facilitation des transactions en ligne en accordant beaucoup d’importance à la simplicité. La start-up pourvoit aux entreprises des outils leur servant à accepter les paiements par carte sur leur site internet ou leur application mobile. Présentes dans 24 pays, The Guardian et Salesforce font partie de ses clients. Les organisations spécialisées dans la collecte des dons pour les candidats à l’élection présidentielle aux États-Unis travaillent également en étroite collaboration avec Stripe. La société se rémunère en prélevant un pourcentage sur les transactions conclues en ligne.

En quoi consiste le service ?

Stripe propose un nouveau service baptisé Atlas qui consiste à aider l’importation de talents aux États-Unis. Les créateurs étrangers d’entreprise dans le domaine de la technologie bénéficient des avantages qui leur donnent l’occasion de s’implanter aux États-Unis sans pour autant quitter leur pays. À travers ce service, Stripe assure l’immatriculation en ligne de la société aux États-Unis et la création de comptes bancaires dans ce pays. Les conseils fiscaux et légaux ainsi que la fourniture d’outils et ressources d’AWS sont également inclus dans ce service.

Une aubaine pour les talentueux résidants hors de la Silicon Valley

Ce nouveau service profite aux start-uppers des pays en développement dans la mesure où les ressources existant aux États-Unis sont à leur portée. Que l’entrepreneur soit au Brésil, au Pakistan ou en Égypte, il a l’avantage de posséder une société américaine, un compte en banque aux États-Unis, un compte Stripe américain et des experts prêts à répondre à ses questions. Stripe souhaite que le démarrage de tout projet de start-up soit facilité. Pour le moment, Atlas est encore en version beta (test). Cette attente permet de vérifier le bon fonctionnement du service avant qu’il ne soit ouvert à un large public.